lundi 10 juin 2013

un retour avancé ... durnat le week end du plan cul


22/04/2011

C’est arrivé lors d’une conversation sur gtalk.

Une fois de plus.

 

La situation était de plus en plus tendue depuis qu’elle m’avait vue en rêve fréquenter une petite blonde Française. Ses questions à ce sujet se multipliaient, et j’avais beau nier, elle gagnait chaque jour un peu plus de terrain.

 

Ses vacances touchaient à sa fin, et elle devait initialement revenir mardi, après le lundi de Pâques qui était férié.

Mais comme pour le pont des Arts… Tout fut bouleversé.

 

Elle me proposa de revenir le vendredi soir.

Qu’on passe tout notre week-end ensemble.

 

Elle était totalement bipolaire et ingérable.

Alternant les déclarations d’amour, avec les déclarations de haine.

Alternant les « je t’aime » avec les « Tu n’es qu’un connard, as-tu en tête toutes les saloperies que tu m’as faite ? »

 

Les saloperies.

Je n’ai jamais su de quelle saloperie elle parlait.

Etait-ce mon projet à Lyon avorté ?

Peut-être le fait de ne jamais lui avoir dit « je t’aime » ?

Le fait d’attendre sans avoir été la rejoindre à Courchevel ou dans son pays, les mois qui avaient précédés ?

Ou tout simplement de lui résister ?

 

-       Il suffit que tu me dises que je vienne, pour que je quitte le cybercafé en courant, et que je prenne le train. Je serais à Paris à 23h.

 

Mais moi à 23h je ne serais pas là. Je serais en train de « consommer mon PC ».

 

Je lui ai expliqué, que j’avais depuis de longues semaines déjà planifié ce week-end, un des rares week-ends durant lequel je peux voir ma sœur. Ce qui était vrai.

Mais elle ne voulait rien savoir.

Ce week-end était forcément un week-end durant lequel j’allais la trahir. Une fois de plus.

 

Avec des phrases tellement faciles…

-       Tu dis que tu veux absolument me voir, mais lorsque je te propose de me voir, tu me dis que tu as d’autres choses de prévues…

-       Je ne vais pas quitter une situation stable, pour que tu me quittes dans 2 ou 3 mois

-       Je ne vais pas quitter ce que j’ai mis 11 ans à construire, pour quelqu’un qui n’en vaut pas la peine.

 

Je n’en valais donc pas la peine.

Plus de 6 mois à l’attendre, et ce n’était pas encore assez à ses yeux.

 

L’heure avançait.

Elle avait finit par comprendre que j’avais autre chose à faire ce week-end et ce soir-là.

 

Elle avait néanmoins finit par me dire, qu’elle m’aimait tellement qu’elle serait prête, à me voir. Même si c’était en mode « one shot » pour moi.

Quelle belle preuve d’amour.

 

Alors notre discussion a tourné en mode « plan cul ».

 

Elle reviendrait le lundi de Pâques, et le lundi de Pâques on baiserait en mode one shot.

Comme elle me l’avait proposé.

Comme elle me l’avait proposé car selon elle, seul ça m’intéresserait.

Me taper une belle Argentine.

 

Quel mec assez stupide aurait attendu autant de mois, juste pour un coup.

Pas moi en tout cas.

 

Le rendez-vous avait été pris.

 

Lundi, je la verrais.

 

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