22/04/2011
C’est
arrivé lors d’une conversation sur gtalk.
Une
fois de plus.
La
situation était de plus en plus tendue depuis qu’elle m’avait vue en rêve
fréquenter une petite blonde Française. Ses questions à ce sujet se
multipliaient, et j’avais beau nier, elle gagnait chaque jour un peu plus de
terrain.
Ses
vacances touchaient à sa fin, et elle devait initialement revenir mardi, après
le lundi de Pâques qui était férié.
Mais
comme pour le pont des Arts… Tout fut bouleversé.
Elle
me proposa de revenir le vendredi soir.
Qu’on
passe tout notre week-end ensemble.
Elle
était totalement bipolaire et ingérable.
Alternant
les déclarations d’amour, avec les déclarations de haine.
Alternant
les « je t’aime » avec les « Tu n’es qu’un connard, as-tu en
tête toutes les saloperies que tu m’as faite ? »
Les
saloperies.
Je
n’ai jamais su de quelle saloperie elle parlait.
Etait-ce
mon projet à Lyon avorté ?
Peut-être
le fait de ne jamais lui avoir dit « je t’aime » ?
Le
fait d’attendre sans avoir été la rejoindre à Courchevel ou dans son pays, les
mois qui avaient précédés ?
Ou
tout simplement de lui résister ?
- Il suffit que tu me dises que je vienne, pour que je
quitte le cybercafé en courant, et que je prenne le train. Je serais à Paris à
23h.
Mais
moi à 23h je ne serais pas là. Je serais en train de « consommer mon
PC ».
Je
lui ai expliqué, que j’avais depuis de longues semaines déjà planifié ce
week-end, un des rares week-ends durant lequel je peux voir ma sœur. Ce qui
était vrai.
Mais
elle ne voulait rien savoir.
Ce
week-end était forcément un week-end durant lequel j’allais la trahir. Une fois
de plus.
Avec
des phrases tellement faciles…
- Tu dis que tu veux absolument me voir, mais lorsque je
te propose de me voir, tu me dis que tu as d’autres choses de prévues…
- Je ne vais pas quitter une situation stable, pour que
tu me quittes dans 2 ou 3 mois
- Je ne vais pas quitter ce que j’ai mis 11 ans à
construire, pour quelqu’un qui n’en vaut pas la peine.
Je
n’en valais donc pas la peine.
Plus
de 6 mois à l’attendre, et ce n’était pas encore assez à ses yeux.
L’heure
avançait.
Elle
avait finit par comprendre que j’avais autre chose à faire ce week-end et ce
soir-là.
Elle
avait néanmoins finit par me dire, qu’elle m’aimait tellement qu’elle serait
prête, à me voir. Même si c’était en mode « one shot » pour moi.
Quelle
belle preuve d’amour.
Alors
notre discussion a tourné en mode « plan cul ».
Elle
reviendrait le lundi de Pâques, et le lundi de Pâques on baiserait en mode one
shot.
Comme
elle me l’avait proposé.
Comme
elle me l’avait proposé car selon elle, seul ça m’intéresserait.
Me
taper une belle Argentine.
Quel
mec assez stupide aurait attendu autant de mois, juste pour un coup.
Pas
moi en tout cas.
Le
rendez-vous avait été pris.
Lundi,
je la verrais.
…
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