jeudi 25 juillet 2013

l'idée fixe sur le Plan Cul


18/05/2011

Le problème, SON problème, c'était mon PC.

Enfin, mon « EX » PC.

 

Je continuais à lui parler, à avoir des contacts avec Soso. Elle n’avait de cesse de m'en vouloir de continuer à avoir des contacts avec elle.

Mais Veronica n'était pas au courant.

Elle me demandait, mais je niais.

Elle me demandait, mais je niais. Encore et toujours.

Elle me demandait, j'ai alors cessé de nier.

 

C'était la seconde fois, qu'elle m'avait eu à l'usure.

La seconde fois que je lui avais avoué quelque chose, que je n'avais pas à avouer.

 

Oui. J’avais continué à lui parler.

A avoir des discussions coquines... des échanges « mon latérales » de photos coquines.

Des discussions hots.

Soso, se plaignait de tous les PC qu’elle n’arrivait pas à avoir, moi je me plaignais de ne pas pouvoir voir mon amoureuse.

 

Mais ça n'allait pas plus loin.

C'était bon enfant.

J'aurais pu dire que ça convenait à tout le monde, mais c’était faux, je savais que Soso donnait l’impression d’être incroyablement frustrée qu'on n’aille pas plus loin.

 

Aliénor avait longtemps essayé de me convaincre que Soso était amoureuse de moi, et qu’elle n'attendait qu'une chose, c'était que j'en finisse avec Veronica pour qu'elle plonge avec moi...

Ou que je plonge avec elle.

Mais pour moi, ce n'était pas le cas.

Enfin, en fait si, je m'en rendais bien compte.

Mais je crois que je voulais me refuser de l'admettre.

 

Le problème, c'était que Soso me disait que Veronica me jouait de la flûte, que rien de ce qu’elle me racontait n'était vrai.

Aliénor, elle, me disait que Soso me faisait du bourrage de crâne pour que je cesse de croire (et non de voir) en Veronica.

 

La bonne situation de merde quoi.

 

Veronica, elle, n'avait pas apprécié d'apprendre que je lui mentais, une fois de plus pour « la protéger ». Comme elle m'avait menti, à une époque (de plus ou moins 6 mois) pour à son tour, me protéger.

 

Quand je dis « Pas apprécié », le terme était faible.

Non, c'était plus que ça.

Elle m'en voulait.

Elle m'implorait.

Elle exigeait, que j'en termine avec elle.

 

Il fallait que je choisisse.

C'était soit couper les contacts avec Soso... Soit avec elle.

 

Elle ne pouvait pas supporter l'idée, que je puisse continuer à lui parler. Elle me confiait, fiévreuse, que ça l'empêchait de dormir tellement elle n’arrivait pas à supporter cette idée.

La jalousie.

Les 10 ans derrière elle durant lesquelles elle était cocue 2 fois par an. Au bas mot.

« Oui, mais mon ex, au moins, après il ne gardait pas contact avec elle... »

 


Son ex, il la retrouvait lorsqu'il avait été baisé ailleurs.

Avec du rouge à lèvres qui n’était pas le sien.

Avec un phallus qui sentait le caoutchouc d’une capote mise à la va vite.

Il ne prenait même pas le temps de lui mentir, il avouait tout le temps : « oui je t’ai trompé ».

La différence était moindre... Mais elle était là.

 

Sauf que pour Soso… Très clairement, je ne pouvais pas, choisir, je ne VOULAIS pas, choisir, entre faire une croix sur Soso, ou sur Veronica.

 

(Hasard de la vie... Quelques instants après avoir tapé cette phrase, le film en train de passer en tâche de fond (Gazon Maudit) en est à la scène, durant laquelle Josiane Balasko, demande à Victoria Abril de choisir, entre elle et Alain Chabat... Chose, qu'elle refuse. En... faisant moitié moitié... Comme quoi, je ne suis pas la seule personne, qui doit choisir...)

 

Soso n'était plus qu'une confidente, une bonne amie avec laquelle j'aimais discuter toute la journée, de tout et de rien sans tabou. Mais elle était malgré tout tout ça.

« Pourquoi ne me parles tu pas de tout ça ? »

 

C'est délicat de parler de celle qu'on aime (ou qu'on pense aimer) à celle qui est concernée. C'est beaucoup plus simple d'en parler à une autre personne... Et puis Soso était beaucoup plus disponible que Veronica dans la journée...

L'avantage de ne pas avoir de métier tellement prenant.

L'avantage de taper vite au clavier également.

 

L'avantage d'avoir une amie à qui on peut tout confier, en sachant qu'il n'y aura aucun jugement en retour, en sachant qu’on ne la choquera pas.

 

Mais pour Veronica, c'était trop.

 

Alors je lui ai promis.

Juré, que je cesserais de lui parler.

Que je couperais les ponts avec elle.

 

Mais ma parole ce n'était pas assez.

Il lui fallait une preuve.

 

Une preuve tangible.

Une preuve qui aurait pu être maintes fois « fictives ».

C'est dans ce sens que je n'avais pas voulu lui en fournir. Et puis, pourquoi avoir à « justifier » mes actes ? Justifiait-elle, elle, ses journées ? Sa vie ? Son existence ? Son passé ?

Non.

A chaque fois, elle ne justifiait rien.

 

Alors non. Je n'avais pas à justifier, et à « montrer » la preuve de ma rupture avec Soso.

 

Mais c'était cependant la pièce à fournir pour la suite.
Un genre de « laisser passer A38 », sans quoi il n’y aurait pas de suite.

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