vendredi 3 mai 2013

le mensonge


12/02/2011

Je ne sais pas ce qui était le plus génial.

Tenter de lui faire comprendre que j’avais un week-end de déjà prévu avec « un bon ami toulousain », mensonge trop mal manipulé pour qu’elle le gobe…

« Si c’est vraiment un ami, il comprendra, que tu préfères être avec ta future copine, plutôt qu’avec lui, non ? »

 

Me griller des deux côtés, d’un côté car le côté « tu peux baiser qui tu veux (tant que tu me le dis » ne semblait pas si concret que lorsque cela avait été dit.

D’un autre côté c’était céder à une éventuelle « future copine » le fait d’annuler un week-end prévu avec une amie.

 

Alors effectivement, le terme « amie » était vague, mais cela aurait pu être conjugué de la même manière si ça avait été un vrai ami, ou un projet prévu de longue date.

 

Au début, j’ai tenu bon, j’ai soutenu le fait que « non, ce n’est pas un plan cul, c’est bien un ami ».

Mais elle n’en croyait rien. Elle a continué à me triturer dans tous les sens… Minutes après minutes.

Et puis une amie m’a soufflé « c’est un peu bête, de préférer un plan cul à une nana qui va peut-être devenir la femme de ta vie ».

 


Alors j’ai dû céder. Par peur de passer à côté d’un truc sympa. Peut-être que le truc sympa, c’était « la future femme de ma vie ».

Ou pas.

Peut-être aussi car elle redoublait sa pression… Ce chantage insensé : « Soit tu es au lieu de rendez-vous, soit tu n’entendras plus jamais parler de moi… »

 

J’ai pris des pincettes, énormément de pincettes, pour annoncer cette mauvaise nouvelle à la Lyonnaise. Qui, non sans mal le prendre a fini par accepter l’annulation de ses plans.

 

De mon côté, le prix du billet (que j’avais déjà reçu) me restait au travers de la gorge.

 

Je n’ai pas annoncé sur le moment que je préférais aller voir un potentiel « plan cul », plutôt que de la voir elle. De toute façon, elle ne l’aurait pas compris. Je l’avais attendu des mois durant, et elle, subitement, ne pouvait plus attendre une semaine.

Mais elle a fini par le comprendre.

 

Je ne sais pas par quel signe du destin, elle l’a senti.

Je ne sais pas ce qui fait qu’à chaque fois où j’avais voulu aller voir ailleurs, elle resurgissait, comme si elle était tout le temps dans mon ombre. Un ami avait même imaginé que j’étais suivi, sur écoute, etc, et qu’il y avait un groupe important de personnes derrière ce dossier.

 

J’avoue, j’ai quelques amis qui se droguent dans mes proches… Mais pourquoi pas après tout…

 

Alors, j’ai fini par annoncer à Veronica que « OK, j’ai repoussé à plus tard mon projet de ce week-end », la colère a laissé place à la douceur.

A l’incroyable envie d’être à ce week-end.

 

Quelle folle idée, j’eus, pour l’occasion, de me raser la totalité de mes poils pubiens… (Sur le moment l’idée était sympa, c’est surtout au moment de la repousse, ou celle-ci est devenue douloureuse, en plus d’être folle et complètement stupide…)

 

J’étais prêt à l’accueillir. A la voir. A l’embrasser.

A la toucher.

A passer mes 50 prochaines années à ses côtés.

Enfin, j’allais la voir.

 

Notre dernier coup de fil fut incroyablement sensuel.

Nous étions tous les 2 incroyablement pressé, et heureux d’être enfin si proche de cette rencontre.

 

Surtout lorsque nous l’avons terminé par « A demain pour de vrai… »

 

Le rendez-vous était planifié à la minute près.

 

Elle, le vendredi soir (heure Française), se chargeait de confier sa belle-fille à son ex, qui la récupérerait à l’Aéroport de Buenos Aires.

Suite à quoi elle prendrait l’avion, pour arriver vers 12h en France, et puis elle arriverait vers 13h sur le lieu du rendez-vous en Taxi à Paris.

 

Sur le pont des Arts.

 

Quoi de plus romantique qu’un rendez-vous sur le pont des Arts.

Sous une pluie glaciale…

 

Avec le pubis irrité qui démange…

2 commentaires:

  1. Perso j'aurais carréééément opté pour la Lyonnaise, comme on attrape un parachute avant le crash ! :D

    Parce que, j'ai bien aimé lire votre histoire pour voir jusqu'ou votre abnégation et votre résilience pouvaient vous mener (et sans hésitation, je vous décerne la palme d'Or de l'homme le plus gentil ou candide de la planète !), mais entre une jolie lyonnaise et "cette" (ou "ce", à ce stade là, il n'est pas interdit de penser que c'est un homme vocalement forgé pour THE VOICE ;D) mythomane (et son cortège de bobards, d'inventions, de sournoiseries, d'hypocrisies et de mensonges...), y-a comme une urgence à s'appliquer, non?^^

    Ou alors, vous avez une notion toute personnelle de la femme de votre vie, mon cher ! ;-)

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  2. Et tu aurais du cher Flow...
    Et bienvenu par ici sur le blog de cette histoire rocambolesque... celle d'un pervers manipulateur... mais je crois qe tu n'es pas au bout de tes surprises...

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