12/02/2011
Je
ne sais pas ce qui était le plus génial.
Tenter
de lui faire comprendre que j’avais un week-end de déjà prévu avec « un
bon ami toulousain », mensonge trop mal manipulé pour qu’elle le gobe…
« Si
c’est vraiment un ami, il comprendra, que tu préfères être avec ta future
copine, plutôt qu’avec lui, non ? »
Me
griller des deux côtés, d’un côté car le côté « tu peux baiser qui tu veux
(tant que tu me le dis » ne semblait pas si concret que lorsque cela avait
été dit.
D’un
autre côté c’était céder à une éventuelle « future copine » le fait
d’annuler un week-end prévu avec une amie.
Alors
effectivement, le terme « amie » était vague, mais cela aurait pu
être conjugué de la même manière si ça avait été un vrai ami, ou un projet
prévu de longue date.
Au
début, j’ai tenu bon, j’ai soutenu le fait que « non, ce n’est pas un plan
cul, c’est bien un ami ».
Mais
elle n’en croyait rien. Elle a continué à me triturer dans tous les sens…
Minutes après minutes.
Et
puis une amie m’a soufflé « c’est un peu bête, de préférer un plan cul à
une nana qui va peut-être devenir la femme de ta vie ».
…
Alors
j’ai dû céder. Par peur de passer à côté d’un truc sympa. Peut-être que le truc
sympa, c’était « la future femme de ma vie ».
Ou
pas.
Peut-être
aussi car elle redoublait sa pression… Ce chantage insensé : « Soit
tu es au lieu de rendez-vous, soit tu n’entendras plus jamais parler de
moi… »
J’ai
pris des pincettes, énormément de pincettes, pour annoncer cette mauvaise
nouvelle à la Lyonnaise. Qui, non sans mal le prendre a fini par accepter l’annulation
de ses plans.
De
mon côté, le prix du billet (que j’avais déjà reçu) me restait au travers de la
gorge.
Je
n’ai pas annoncé sur le moment que je préférais aller voir un potentiel « plan
cul », plutôt que de la voir elle. De toute façon, elle ne l’aurait pas
compris. Je l’avais attendu des mois durant, et elle, subitement, ne pouvait
plus attendre une semaine.
Mais
elle a fini par le comprendre.
Je
ne sais pas par quel signe du destin, elle l’a senti.
Je
ne sais pas ce qui fait qu’à chaque fois où j’avais voulu aller voir ailleurs,
elle resurgissait, comme si elle était tout le temps dans mon ombre. Un ami
avait même imaginé que j’étais suivi, sur écoute, etc, et qu’il y avait un groupe
important de personnes derrière ce dossier.
J’avoue,
j’ai quelques amis qui se droguent dans mes proches… Mais pourquoi pas après
tout…
Alors,
j’ai fini par annoncer à Veronica que « OK, j’ai repoussé à plus tard mon
projet de ce week-end », la colère a laissé place à la douceur.
A
l’incroyable envie d’être à ce week-end.
Quelle
folle idée, j’eus, pour l’occasion, de me raser la totalité de mes poils
pubiens… (Sur le moment l’idée était sympa, c’est surtout au moment de la
repousse, ou celle-ci est devenue douloureuse, en plus d’être folle et
complètement stupide…)
J’étais
prêt à l’accueillir. A la voir. A l’embrasser.
A
la toucher.
A
passer mes 50 prochaines années à ses côtés.
Enfin,
j’allais la voir.
Notre
dernier coup de fil fut incroyablement sensuel.
Nous
étions tous les 2 incroyablement pressé, et heureux d’être enfin si proche de
cette rencontre.
Surtout
lorsque nous l’avons terminé par « A demain pour de vrai… »
Le
rendez-vous était planifié à la minute près.
Elle,
le vendredi soir (heure Française), se chargeait de confier sa belle-fille à
son ex, qui la récupérerait à l’Aéroport de Buenos Aires.
Suite
à quoi elle prendrait l’avion, pour arriver vers 12h en France, et puis elle
arriverait vers 13h sur le lieu du rendez-vous en Taxi à Paris.
Sur
le pont des Arts.
Quoi
de plus romantique qu’un rendez-vous sur le pont des Arts.
Sous
une pluie glaciale…
Avec
le pubis irrité qui démange…
Perso j'aurais carréééément opté pour la Lyonnaise, comme on attrape un parachute avant le crash ! :D
RépondreSupprimerParce que, j'ai bien aimé lire votre histoire pour voir jusqu'ou votre abnégation et votre résilience pouvaient vous mener (et sans hésitation, je vous décerne la palme d'Or de l'homme le plus gentil ou candide de la planète !), mais entre une jolie lyonnaise et "cette" (ou "ce", à ce stade là, il n'est pas interdit de penser que c'est un homme vocalement forgé pour THE VOICE ;D) mythomane (et son cortège de bobards, d'inventions, de sournoiseries, d'hypocrisies et de mensonges...), y-a comme une urgence à s'appliquer, non?^^
Ou alors, vous avez une notion toute personnelle de la femme de votre vie, mon cher ! ;-)
Et tu aurais du cher Flow...
RépondreSupprimerEt bienvenu par ici sur le blog de cette histoire rocambolesque... celle d'un pervers manipulateur... mais je crois qe tu n'es pas au bout de tes surprises...